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Louis Fouché avec Christophe Cossé à Valréas 8 mars 25

Suite à la projection du film Wake up au Rex de Valréas, Louis Fouché était invité à répondre aux questions du public en compagnie du réalisateur Christophe Cossé, ce samedi 8 mars. Première partie.

Louis Fouché avec Christophe Cossé à Valréas 8 mars 25

Louis Fouché avec Christophe Cossé à Valréas 8 mars 25

Suite à la projection du film Wake up au Rex de Valréas, Louis Fouché était invité à répondre aux questions du public en compagnie du réalisateur Christophe Cossé, ce samedi 8 mars. Première partie.

conférence du 11-03-2025
Entretien avec Louis Fouché et Christophe Cossé : Projection de Wake-Up au Cinéma de Valréas - Mars 2025
Date : Mars 2025 (contexte implicite basé sur la date système et la mention du 8 mars)
Locuteurs : Louis Fouché, Christophe Cossé, Public (questions anonymes)
Thème : Projection du film Wake-Up, réflexion sur la société, santé intégrative, et initiatives locales

Introduction par Louis Fouché
Louis Fouché :
Et puis vous êtes venus vous enfermer dans une salle obscure pour qu’on discute ensemble de tout ce qui secoue notre société, de ce qui la transforme. Avant de rentrer dans le vif du sujet et de vous passer le micro, je voudrais remercier Vincent, Chantal, Jérémie de la salle de cinéma, tous ceux qui œuvrent autour je ne connais pas tous leurs noms, mais je sais qu’ils sont là. Le collectif autour de Valréas, Rignans, pour moi, est un des plus beaux que je connaisse. Il se passe tellement de choses chez vous ! C’est rassurant, ça donne de l’espoir, de la joie. C’est ma troisième fois ici, et à chaque fois, je suis nourri de nouvelles initiatives : la June, les ateliers santé mensuels, Léo du Bois qui grandit un jeune homme télescopé par le Covid, travaillant sur la protéine Spike, auteur d’un livre, conférencier, originaire d’ici. Bonjour Léo, derrière vous ! J’oublie plein d’autres choses : les panneaux photovoltaïques chez Chantal, les ateliers bouture et grain… C’est merveilleux, porteur d’espoir dans ce moment l’actualité nous assène un tapis de bombes, un lâcher-prise, un laisser-aller.
Je vois beaucoup de gens dans la société standard comme dans un syndrome de glissement vous l’avez peut-être vu chez des personnes âgées en Ehpad, qui ne croient plus en rien, la vie n’a plus de sens : "Je peux bien mourir maintenant ou demain, on s’en fout." Je vois des gens de 40 ans, 25 ans, dans ce syndrome, bombardés par "c’est la guerre, on va tous mourir". Comment font-ils pour survivre ? Ils souffrent énormément. J’ai la chance de venir vous voir, de me recharger d’énergie, de voir le film de Christophe, avec de la nature, de la beauté, un temps d’introspection, une réflexion profonde sur ce chaos qui met en l’air ce qu’on pensait être la réalité. Merci à vous tous !

Transition et initiatives locales par Christophe Cossé
Vincent :
On va passer aux questions. Je rebondis sur ce que Louis disait à propos des initiatives dans la région. Deux à mentionner : la G-Boutique à La Bégude-de-Mazenc, tous les samedis, on peut acheter des denrées bio, livres, vêtements en euros ou en June. À midi, on mange en collectif, chacun apporte quelque chose, ambiance chouette. Je vous invite à y aller. Et le Cercle des Thérapeutes, qui évolue : comme Louis l’a dit, on organise environ une fois par mois des ateliers sur la santé pour se réapproprier notre santé, avec plein de disciplines partagées. Si ça vous intéresse, demandez à moi ou à Chantal, on prendra vos coordonnées pour vous envoyer les infos.

Débat : questions du public
Christophe Cossé :
Pour le débat : levez la main, je vous donne le micro, une question par personne, puis rendez-le-moi. Même si vous avez faim, ne le mangez pas ! On arrêtera si les gargouillis deviennent trop forts pour aller manger tranquillement. On se donne jusqu’à 13h, il est 12h30, on peut dépasser un peu car tout a été décalé. La première question est toujours la plus dure, qui se lance ? Ah, voilà !
Question 1 : Propager un message en douceur
Public (anonyme) :
J’ai bien aimé votre film. Je suis timide, mais je vais y arriver. Sur le passage du diagnostic offert à un cancéreux, j’ai aimé que vous parliez d’amener les choses en douceur. On parle d’idéologie. Avez-vous des conseils pour propager ça en douceur ? Avec ma famille, j’ai essayé frontalement, ça n’a pas marché.
Christophe Cossé :
Ce qui me vient immédiatement, c’est l’amour. Frontalement, ça ne marche pas car on est dans une disruption cognitive, un choc. Louis, dans le film, rappelle "pas tout, pas tout de suite" un réflexe de médecin, surtout réanimateur-anesthésiste. C’est comme un goutte-à-goutte. Au lieu de convaincre l’autre du bien-fondé de votre position, chacun se bat avec ses référents, sa notion de réalité. Votre famille a toutes les raisons d’avoir ses positions, argumenter ne sert à rien, c’est leur réalité. Avec leur construction mentale, leurs valeurs, opposer les vôtres ne mène nulle part. En revanche, la parole du cœur enveloppe, agglomère l’autre. Il n’y a pas de rapport de force, pas de contradiction. On ne cherche pas à avoir raison, mais à être en harmonie, en paix avec l’autre. Dans ce film, la difficulté, c’est de tendre la main, pas de prendre prendre, c’est fermer.
Louis Fouché :
Merci, Christophe. Le prémisse à tout dialogue, c’est une intention amoureuse, une vraie reconnaissance de l’autre. Comment se rencontrer quand tout pousse à se séparer ? Ukraine, punaises de lit, Gaza tout est fait pour nous diviser. Dans le film, je dis "pas tout, pas tout de suite", un plaidoyer pour la communication non violente, que j’essaie de vivre. Mais parfois, il faut un électrochoc, un gros coup de boule brutal pas dans l’amour, hein ! Qui l’a fait efficacement ? Les Masques Blancs. Vous les avez peut-être vus sur les réseaux ou dans la vraie vie Lyon, Nantes, Nice, Marseille, Montpellier. Leur discours semble violent : musique inquiétante, mise en scène. Mais ils ne convainquent pas, ils font miroir, avec la voix d’Olivier Véran, Jean Castex "sûr et efficace" comme des mantras inquiétants. Ils sont masqués, anonymes, ne parlent pas. Avec les petits cercueils pour les victimes d’effets secondaires, idem. L’électrochoc évite une personne à combattre directement.
Au départ, les réactions étaient violentes agressions, antifas jetant leurs banderoles dans des poubelles, insupportable. Mais c’est à double tranchant. Un coup de boule, vous pouvez vous casser le nez, l’autre vous le rend en pleine figure. Il faut mesurer la force, savoir ce qu’on fait. Ce qui marche avec les Masques Blancs, c’est la répétition dans le quotidien, pas sur les réseaux, mais devant un centre commercial. Les gens passent, voient les cercueils chaque semaine, font semblant de ne pas voir, mais ça érode, comme une vague sur un rocher. Je suis admiratif de leur courage dans la vraie vie. Ils me disent : "Les gens s’arrêtent, discutent, parlent de leur famille, demandent des associations." Ça ouvre le dialogue, après des réactions initiales très fortes.
Mais avec votre famille, pas de Masques Blancs. Il faut les aimer inconditionnellement, les prendre comme ils sont. Des parents inquiets pour leurs enfants vaccinés ? Vous ne pouvez rien faire, c’est leur chemin. Des enfants médecins ou soignants ? Expliquer la médecine à des professionnels, aucune chance peut-être ont-ils choisi ce métier pour ne plus vous écouter ! Les gens ne réagissent pas à des arguments rationnels. Vous ne les convaincrez pas en une discussion. Semez une graine, elle germe si le terrain est fertile, au printemps, sinon elle dort ou meurt. Préparez le terrain : remontez leur énergie.
Depuis la fin des mesures totalitaires, les gens vont mieux moins de télé, de stress anxiogène. Ils respirent. Si vous arrivez avec le vaccin, ils fuient ils ont échappé à ça pendant quatre ans. Remontez leur énergie vitale : dansez, chantez, buvez un coup, mangez bien, rigolez, bougez course, aïkido, ébourgeonnage de vigne, peu importe. Éloignez-vous du Covid, des guerres, des punaises de lit. L’énergie remonte, et là, on parle des vraies choses : "Qu’est-ce que tu vis ? Comment as-tu vécu ça ?" Beaucoup sont terrés en eux-mêmes, sans écoute. Écoutez-les d’abord.

Question 2 : Le féminin sacré dans Wake-Up
Public (anonyme) :
Bonjour. Ce film me fait penser à la femme. Le 8 mars, c’est une synchronicité. Beaucoup d’hommes sont interviewés, seulement deux femmes, mais il ressort des valeurs d’écoute, de sagesse, de douceur. Je vois du Féminin Sacré, la nature, l’eau un symbole féminin. La solution, c’est retrouver le féminin en nous, femmes et hommes. Dans cette salle, il y a plus de femmes, toujours comme ça pour la recherche de soi, l’écoute, la compassion. Contente des hommes présents, droits dans leurs bottes, dans leur cœur, mais il faut plus de Yin pour que ça aille mieux.
Christophe Cossé :
Je me méfie des quotas et du consensus, comme vous l’avez remarqué. Vous parlez de Yin, mais il y a du Yang dans le Yin vous connaissez ça mieux que moi. Ma force, ce sont mes souffrances, ma tristesse face à la misère du monde. Ce n’est pas une faiblesse, ça me rend Yang, une question d’équilibre. Dans ce film, avec seulement deux femmes, tous les hommes Éric Guérin, par exemple ont une grande féminité, une intelligence du cœur, pas réservée aux femmes. Je connais des femmes qui, par mimétisme du machisme, font froid dans le dos, ne sont presque plus femmes. Merci de noter la présence de l’eau, du vent, la musique de Terry un message inconscient, paraverbal, non verbal. Au-delà des mots, c’est ce qui touche vos cœurs, pas juste une réflexion intellectuelle.
Je pousse à se dépotentialiser, se libérer du connu, comme Krishnamurti, ou rompre avec soi-même, comme le Dr Caillé. Face à ce qu’on traverse, je préconise un changement de niveau de conscience, passant par le cœur c’est délicat.

Question 3 : Éducation des enfants et spiritualité
Public (anonyme) :
Bonjour. Les enfants sont captés par un système éducatif qui rend difficile de projeter notre conscience. Y a-t-il des ouvrages, des pédopsychiatres, des pistes pour les mettre sur une voie spirituelle ? Ici, beaucoup ont du vécu, sont retraités, mais la jeunesse m’inquiète fixée sur les jeux vidéo, l’école enseignant ce qu’on désapprouve.
Louis Fouché :
Vaste question sur la pédagogie, la transmission, ce qu’on fait passer et ce qu’on accepte qu’ils développent au-delà de nous. L’enfant est toi, moi, et ni toi ni moi une confiance dans la vie. Exemple trivial : des mamans disent "attention au couteau" comme si le monde était toujours dangereux, pour les protéger. Moi, comme parent, j’ai vu que je ne pouvais empêcher mes enfants de souffrir, mais je pouvais les consoler. Chaque souffrance les rend plus forts, plus grands, plus beaux, s’ils sont accueillis.
Protéger les enfants de l’école ? Impossible. Le système coercitif rattrape ceux qui échappent garde retirée pour des raisons triviales, comme le refus de vacciner. C’est une crispation totalitaire qui s’en prend à l’enfance, l’innocence, pour salir, casser. Une solution : retrouver notre innocence, notre joie, notre légèreté, jouer dans la contrainte, danser dans le chaos. Cette exemplarité inspire les enfants. En pédagogie, il n’y a qu’une façon d’enseigner : l’exemple. Faites ce que vous pensez exemplaire.
Sur le Féminin Sacré, un énorme enjeu pour la jeunesse : incarner homme et femme, avec une part féminine chez l’homme, masculine chez la femme, mais une polarité sacrée. Je ne suis pas ma femme, elle n’est pas moi des choses profondes qu’on ne comprendra jamais. Élevé avec Christiane Singer (La Guerre des Filles), un féminisme alternatif, pas celui de Judith Butler ou de la déconstruction, la femme devient une brute Ursula von der Leyen n’est pas l’archétype du Féminin Sacré ! Des hommes comme Gabriel Attal ne sont pas non plus le Masculin Sacré.
Avant le Covid, avec mon épouse, on s’est demandé : "C’est quoi le Masculin Sacré ?" On y a réfléchi en famille courage, protection pas facile. Moi, incarner ça ? Pas sûr, je me taisais souvent. Puis, je me suis jeté dans des torrents glacés avec les enfants, les faisant sauter en l’air. J’ai contacté une force intérieure. Juste après, au travail, j’ai répondu à ma première interview sur le Covid ça a démarré.

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Louis Fouché avec Christophe Cossé à Valréas 8 mars 25
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