Titre : Entretien Louis Fouché et Mélodie Féron : Effets secondaires des vaccins COVID-19 sur la santé des femmes – Où est mon cycle ? (11 mars 2025)
Mots-clés : Louis Fouché, Mélodie Féron, Où est mon cycle, effets secondaires vaccins COVID-19, troubles menstruels, santé des femmes, fécondité, infertilité, ménopause précoce, endométriose, fausses couches, association victimes, témoignages vaccins, santé reproductive, 2025.
[Musique d’introduction]
Louis Fouché :
Bonjour à tous, je suis ravi de vous retrouver pour cette émission des Gardiens du Vivant, dédiée à ceux qui œuvrent pour qu’on vive mieux ensemble, dans une société où tout semble nous séparer. Aujourd’hui, j’entame un cycle sur les associations de victimes d’effets secondaires des injections anti-COVID. J’ai la chance de recevoir Mélodie Féron. Bonjour Mélodie, tu vas bien ?
Mélodie Féron :
Bonjour Louis, ça va, et toi ?
Louis Fouché :
Ouais, ça va bien. Merci beaucoup d’être là, c’est un honneur. Tu as été l’une des premières à parler publiquement des effets secondaires, à oser donner de la voix. Tu représentes l’association Où est mon cycle. Peux-tu te présenter et nous parler de ton collectif ?
Mélodie Féron :
Oui, bien sûr. Je suis la fondatrice du collectif Où est mon cycle, créé suite aux troubles menstruels et gynécologiques constatés après les injections COVID-19. Personnellement, j’ai été vaccinée, et ça a été la pire décision de ma vie. J’ai eu des effets secondaires immédiats : des règles extrêmement hémorragiques, un enfer. J’en ai parlé à mon médecin, à mon gynécologue, mais ça a été mis sous le tapis. En discutant avec d’autres femmes, j’ai réalisé que je n’étais pas seule. Face à l’ampleur du phénomène, j’ai lancé un compte Instagram, un peu comme un #MeToo, qui a explosé rapidement. En quelques mois, j’ai recueilli des milliers de témoignages. Les réseaux sociaux, avec les bons mots-clés et une sémantique adaptée, ont permis de faire entendre ces voix très vite.
Louis Fouché :
Aujourd’hui, tu as un recueil de témoignages touchant divers aspects de la féminité. En médecine, on s’appuie sur les études scientifiques, mais aussi sur l’expérience clinique. Toi, tu as une expérience clinique importante. Peux-tu nous en dire plus ?
Mélodie Féron :
Oui, on a plus de 15 000 témoignages, un chiffre empirique car, en tant que collectif, on n’a pas le droit de tout trier officiellement. On observe des désordres du cycle : des aménorrhées (absences de règles) très longues, des hémorragies parfois continues pendant 450 jours, menant à des hospitalisations. Certaines femmes décrivent des sensations de fausses couches ou des retours de couches anormaux. Des études montrent une augmentation de l’endométriose : pour celles qui en souffraient, l’injection a été un facteur inflammatoire aggravant ; pour d’autres, elle a pu la déclencher. Le plus grave, ce sont les ménopauses précoces chez des adolescentes de 13, 14 ou 17 ans. C’est dramatique : à cet âge, ça implique infertilité, ostéoporose précoce, vieillissement cutané, et un choc psychologique immense. Il y a aussi des métrorragies prolongées, des anémies nécessitant des transfusions ou du fer. Ces troubles impactent la vie quotidienne, la sexualité, le travail, et la fécondité.
Louis Fouché :
Tu parles de fécondité, un sujet souvent évité par les médecins. Constates-tu un déni ou une prise de conscience progressive ?
Mélodie Féron :
Il y a un déni. Ces troubles fatiguent – moi, par exemple, après mes règles, ma ferritine tombe à 6 ou 7, je suis épuisée, des années après. Ça perturbe la vie sociale, le couple, le travail. Pour la fécondité, on voit des cycles hachés, une ovulation impossible à repérer, et une explosion des fausses couches. Des femmes ayant eu des enfants sans problème enchaînent 8, 9, 10 fausses couches post-injection. Ça dépasse les perturbateurs endocriniens habituels : c’est lié à un produit spécifique.
Louis Fouché :
On touche à une question ontologique : avoir ou non des enfants. Ressens-tu de la colère ou du désespoir dans les témoignages ?
Mélodie Féron :
Beaucoup de désespoir. C’est triste à lire. Des femmes réalisent qu’elles n’auront peut-être jamais d’enfants, surtout après des hystérectomies. Ce n’est plus un choix, mais une perte imposée. Elles doivent se reconstruire, remettre en question leur identité. À cela s’ajoutent douleurs, problèmes articulaires, une vie hachée. Certaines passent une semaine alitées par cycle, incapables de gérer leurs enfants ou leurs courses. Et elles sont ignorées : aux urgences, on leur donne des anxiolytiques, on parle d’hystérie ou de stress post-COVID. Pourtant, le lien temporel avec l’injection est systématique dans les témoignages.
Louis Fouché :
C’est un scandale inacceptable. Où en est la reconnaissance officielle de ces effets secondaires ? Est-ce dans les notices de Pfizer ou Moderna ?
Mélodie Féron :
L’ANSM a reconnu les hémorragies après nos réunions, mais ça s’arrête là. Ils n’ont pas poussé plus loin, malgré les études sur l’endométriose. Dans les notices Pfizer, on trouve des mentions, mais c’est frileux. On note aussi des décès in utero : des femmes ont perdu leur bébé à 8 mois de grossesse, le cœur s’arrêtant après l’injection. L’impact psychologique est monstrueux. Où est mon cycle va au-delà des règles : c’est la gynécologie, la grossesse, la fécondité, et la société entière.
Louis Fouché :
Tu as un lien à partager ?
Mélodie Féron :
Oui, le Linktree de Où est mon cycle ([insérer lien]). Il mène aux comptes Instagram (Où est mon cycle, libido, grossesse), aux formulaires de déclaration d’effets secondaires, au flyer imprimable qu’on collait dans les toilettes. Certaines femmes découvrent encore aujourd’hui que leurs troubles sont liés à l’injection, faute d’écoute. On organise des groupes de parole informels, comme bientôt à Clermont-Ferrand, en privé pour éviter les détracteurs.
Louis Fouché :
Tu encourages l’autonomie locale ?
Mélodie Féron :
Oui, on veut des cercles de femmes, mais aussi d’hommes – des pères désespérés témoignent pour leurs filles. On passe en association pour parler santé des femmes, fécondité, préservation du vivant. Seulement 10 % des médicaments sont testés sur les femmes, nos hormones dérangent. L’environnement toxique aggrave tout.
Louis Fouché :
Quelles conséquences pour les bébés ?
Mélodie Féron :
Des femmes enceintes vaccinées ont eu des ménopauses post-partum, plus de cycles. Des bébés nés avec malformations ou en mauvaise santé après injection in utero. Des endocrinologues, comme à Rome, notent des réserves ovariennes à zéro. Ces enfants pourraient être les futurs concernés.
Louis Fouché :
Comment aider ?
Mélodie Féron :
Témoigner via le Linktree ou par mail (ouestmoncycle.rob@gmail.com). Organiser des cercles, trier les témoignages. SOS Écoute et SolidÉclat nous soutiennent. Il faut déclarer les effets pour qu’ils existent officiellement. Et lancer des procès avant les délais butoirs.
Louis Fouché :
Des réparations ont-elles eu lieu ?
Mélodie Féron :
Peu. Une femme, Julie, a reçu 1000 € après une hystérectomie – indécent. Tant que les effets ne sont pas reconnus, rien n’avance. Plus de bruit, plus de communication – comme après mon passage chez Pascal Praud, où j’ai reçu 100 témoignages – est essentiel.
Louis Fouché :
C’est héroïque, Mélodie. Comment agir ?
Mélodie Féron :
Contacter Où est mon cycle, créer des visuels, organiser des débats locaux, interpeller les médecins. À Paris, le centre Gina écoute vraiment. Un label pour identifier les soignants bienveillants serait idéal.
Louis Fouché :
Un mot de conclusion ?
Mélodie Féron :
Merci, Louis, pour cette parole. J’espère que les messages sur l’aide et la bienveillance passeront.
Louis Fouché :
Merci à toi et aux auditeurs. Passez à l’action : ce sujet fondamental nous poursuivra. Réparons ensemble. Bonne journée !
[Musique de fin]
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Entretien exclusif du 11 mars 2025 entre Louis Fouché et Mélodie Féron, fondatrice de Où est mon cycle.
Ils abordent les effets secondaires des vaccins COVID-19 sur la santé des femmes : troubles menstruels, infertilité, ménopauses précoces, fausses couches. Découvrez des témoignages poignants, l’inaction des autorités, et un appel à l’action pour soutenir les victimes.
